Une décennie après le Parti progressiste conservateur de l'Ontario voulait fermer Montfort, le parti n'a aucun respect pour les centaines de milliers de citoyens de langue française de la province et Beth Graham semble de suivre cette tradition. Quelques chiffres intéressants:
-Ottawa est l'une des communautés les plus bilingues, et Ottawa-Ouest-Nepean, abrite des milliers de citoyens de langue française.
-Le nombre de mots en français sur le site de Beth Graham: 0
-Le nombre de mots en français sur le Parti progressiste conservateur du site Web de l'Ontario: 0
-Le nombre de mots en français sur le site de Peter Shurman, porte-parole aux Affaires francophones PC: 0
Nombre de PC Députés qui ont des sites Web bilingues: 0
Le PC a un héritage de l'hostilité envers la communauté franco-ontarienne.
Ancien chef du Parti progressiste conservateur de l'Ontario et député Bob Runciman :
« Le député provincial de Leeds, Bob Runciman, a écrit [à l’APEC] une lettre de soutien le mois dernier [...] M. Runciman sera le conférencier invité de ce groupe de lutte en faveur de la préservation de l’anglais, à sa réunion mensuelle, le 27 avril, selon Garner. » (Kingston Whig-Standard, le 11 avril 1987)
« Il est extrêmement important que les différents groupes qui s’opposent aux services en français s’organisent, a dit le député provincial progressiste-conservateur de l’Ontario Robert Runciman. » (The Ottawa Citizen, le 6 novembre 1989)
« M. Runciman aurait contribué à soulever l’opinion contre le bilinguisme dans la région ; 1 400 personnes se sont joints à la cause de l’APEC à Brockville et 10 000 autres ailleurs dans la province. » (The Toronto Star, le 16 août 1987)
« ‘La manière dont Peterson présente et met en œuvre les services en français dépasse l’intention de la plupart des députés (qui ont voté pour le projet de loi)’, a dit Runciman. Il a cité des annuaires téléphoniques et des publications de Queen’s Park en français comme des exemples de mesures non nécessaires. » (The Kingston Whig-Standard, le 15 août 1987)
Runciman a défendu la fermeture du radiodiffuseur public de langue française de l’Ontario :
« Le fonctionnement de La Chaîne nous coûte, à nous les contribuables, environ 35 millions de dollars par an [...] Pourquoi ont-ils besoin de ce geste symbolique qui nous coûte des millions et des millions de dollars provenant des contribuables et qui ne donne presque rien ? » (Bob Runciman, le 28 octobre 1993)
« Ils essaient d’attirer à peu près 185 000 Franco-Ontariens. C’est leur public [...] On dépense des sommes considérables de l’argent des contribuables pour une chaîne qui ne répond vraiment pas à un besoin significatif dans la province. » (Bob Runciman, Hansard de l’Ontario, le 30 octobre 1991)
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